L’économie belge devrait connaître un léger ralentissement au deuxième trimestre 2025, avec une progression attendue de 0,2 % du produit intérieur brut (PIB), selon les dernières prévisions de la Banque nationale de Belgique (BNB). Ce rythme de croissance s’inscrit en recul par rapport aux 0,4 % enregistrés au cours des trois premiers mois de l’année.
Dans un communiqué publié jeudi, la BNB souligne que “sur la base des données actuellement disponibles, un taux de croissance de 0,2 % au deuxième trimestre apparaît comme l’estimation la plus plausible”. Ce fléchissement s’expliquerait notamment par la poursuite du repli de la consommation des ménages, principal moteur de la demande intérieure.
Les entreprises, de leur côté, devraient modérer leurs investissements, après une période de dynamisme observée au premier trimestre. Une tendance que la banque centrale attribue à des fondamentaux économiques fragiles, notamment l’utilisation réduite des capacités de production, et à un climat d’incertitude qualifié de “historiquement élevé”, poussant nombre d’acteurs à différer leurs projets.
Les dépenses publiques, qu’il s’agisse de consommation ou d’investissements, devraient quant à elles se stabiliser durant la même période.
En matière de commerce extérieur, la BNB table sur une croissance des exportations “au mieux modérée”, tandis que le tassement de la demande intérieure devrait limiter les importations. Dans ce contexte, la contribution du commerce extérieur à la croissance économique resterait “globalement neutre à court terme”, précise l’institution.
Pour rappel, le PIB belge avait progressé de 1 % en 2024, après une croissance de 1,3 % en 2023. Pour l’année en cours, la BNB maintient ses prévisions d’une hausse modérée de l’activité, estimée à 1,2 %.