L’Agence de Développement du Digital (ADD) a mis en avant l’expérience marocaine en matière de transformation numérique, mercredi à Amman, à l’occasion du congrès régional « Vers une région arabe numériquement accessible – Technologies de l’information et de la communication pour tous 2025 ».
Organisé par l’Autorité jordanienne de régulation des télécommunications, en partenariat avec la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (CESAO) et l’Union internationale des télécommunications (UIT), l’événement réunit experts et responsables de plusieurs pays arabes.
Représentant l’ADD, Safaa El Alaoui, cheffe du service Accès digital universel, a exposé les principaux axes de la stratégie numérique du Maroc, axée sur l’amélioration des services publics, l’intégration numérique des citoyens et la promotion de l’économie digitale. Elle a rappelé que cette stratégie, traduite par la feuille de route de l’ADD, s’inscrit dans le cadre de la vision “Maroc Digital 2030”, lancée par le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’Administration.
Parmi les initiatives mises en avant figurent la Plateforme d’échange de données entre administrations, le Digital Lab pour l’accompagnement des projets de dématérialisation, et les centres de proximité “Dar Al Mouwatin”, facilitant l’accès aux services électroniques pour les citoyens, notamment les plus vulnérables.
Mme El Alaoui a également cité “Academia Raqmya”, une plateforme de sensibilisation et de formation aux compétences numériques, ainsi qu’un projet de partenariat avec la CESAO pour élaborer une feuille de route sur l’accessibilité numérique au Maroc. Cette initiative vise à encourager les administrations à adopter des normes techniques favorisant l’accès universel aux services en ligne, en particulier pour les personnes en situation de handicap.
Le congrès a permis d’examiner les enjeux de l’inclusion numérique dans le monde arabe, en mettant l’accent sur le rôle des technologies émergentes, notamment l’intelligence artificielle, dans la réduction des inégalités d’accès. Il a également constitué un espace d’échange autour des innovations, des meilleures pratiques et des opportunités de coopération pour bâtir une société numérique plus inclusive.