Le Maroc a marqué de sa présence les débats stratégiques autour de la Méditerranée et de l’Océan, à l’occasion de la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan qui se tient à Nice. Représentant Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa a pris part, ce lundi 9 juin, à deux événements majeurs : le Sommet « Pour une Méditerranée connectée » et le Sommet « L’Afrique pour l’Océan », ce dernier co-présidé avec le président français Emmanuel Macron.
Le Sommet « Pour une Méditerranée connectée », organisé au Palais des rois sardes, a rassemblé un grand nombre de dirigeants des deux rives de la Méditerranée, des pays du Golfe ainsi que des représentants d’organisations internationales. Ce rendez-vous a été l’occasion d’aborder les défis communs liés aux infrastructures de transport, à l’énergie et au numérique. Objectif : renforcer les connectivités terrestres, maritimes et digitales dans cette région stratégique, en annonçant une série d’investissements pour soutenir ces ambitions.
Quelques heures plus tard, dans le même cadre, Lalla Hasnaa et Emmanuel Macron ont co-présidé le sommet « L’Afrique pour l’Océan », en présence de plusieurs chefs d’État africains, du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et de nombreux responsables internationaux. À cette occasion, la Princesse Lalla Hasnaa a donné lecture du message adressé par le Roi Mohammed VI aux participants, réaffirmant l’engagement du Maroc en faveur d’une gouvernance responsable et durable des espaces marins.
Ce sommet a mis l’accent sur les opportunités de développement pour l’Afrique grâce aux ressources océaniques. Plusieurs thématiques clés ont été discutées : la gouvernance de l’Océan, la gestion durable des ressources halieutiques, le financement d’infrastructures maritimes modernes et la connectivité entre pays côtiers et pays enclavés. L’objectif est clair : construire des partenariats stratégiques autour de l’Océan, avec des solutions adaptées aux réalités africaines.
À travers ces deux sommets, le Maroc réaffirme son rôle actif dans les efforts régionaux et internationaux pour une Méditerranée mieux connectée et un océan africain mieux gouverné, au service du développement durable.