C’est désormais officiel : Tesla pose ses valises au Maroc. Le géant américain de la mobilité électrique vient d’inaugurer sa filiale locale, Tesla Morocco, avec un siège établi à la Tour Crystal, au cœur de la Marina de Casablanca. Une implantation stratégique qui témoigne de l’intérêt croissant du groupe pour le marché marocain, au carrefour de l’innovation automobile, de la transition énergétique et des énergies renouvelables.
Créée le 27 mai 2025, la filiale marocaine est détenue par les entités néerlandaises Tesla International B.V. et Tesla Motors Netherlands B.V.. Dotée d’un capital social de 27,5 millions de dirhams, répartis en 275 274 parts, Tesla Morocco affiche des ambitions bien au-delà de l’importation de véhicules électriques. Son périmètre couvre également le développement d’infrastructures de recharge, la distribution de solutions solaires et le stockage d’énergie, positionnant la société comme un acteur potentiel de la transformation énergétique du Royaume.
Un terreau propice à l’électromobilité
L’arrivée de Tesla s’inscrit dans un contexte stratégique favorable. Déjà considéré comme un hub automobile majeur en Afrique grâce à des groupes comme Renault et Stellantis, le Maroc cherche aujourd’hui à monter en puissance sur la chaîne de valeur de la mobilité électrique. Parmi les axes majeurs : la production de batteries à base de phosphate de fer lithium, une technologie privilégiée par Tesla pour ses futures générations de véhicules.
Plus qu’une présence commerciale, Tesla semble vouloir s’insérer durablement dans l’écosystème énergétique et industriel marocain. Cette dynamique entre en résonance avec les ambitions nationales en matière de décarbonation, d’énergies renouvelables et d’indépendance énergétique.
Une première étape avant l’industrialisation ?
Reste à savoir si cette implantation préfigure un engagement industriel plus profond, avec la création potentielle d’une unité de production locale. Pour l’heure, l’ouverture de ce bureau à Casablanca marque une étape décisive dans l’intégration du Maroc à la révolution mondiale de l’électromobilité.